Édito

Édito de la rédaction – 31 janvier 2022
L'entrepreneuriat : voie de salut pour le financement des retraites ?
La réforme des retraites, actuellement au coeur du débat public, ne rencontre pas l’unanimité auprès des Français. Les récentes manifestations et appels à la grève nationale par les principaux syndicats (CGT, CFDT…), ont une nouvelle fois, démontré les craintes et le rejet d’une partie des Français, en particulier sur la question de l’allongement de la durée de cotisation. Les jeunes actifs, tout juste intégrés dans le monde de l’entreprise, s’interrogent déjà sur leur futur « arrêt » et leurs conséquences financières. Cela pose un certain nombre de problématiques, et nous interroge sur leur rapport au travail. Pourtant appelée de ses voeux par l’OCDE (l’Organisation de coopération et de développement économiques), face au vieillissement accéléré de la population et la multiplication du statut des indépendants, ou des temps partiels, cette réforme est nécessaire. Toutefois, avec des comptes publics en déficit et une situation économique fortement impactée par le conflit en Ukraine et l’inflation, le financement de cette réforme, estimée à 18,3 milliards d’euros, s’annonce épineux. C’est précisément l’enjeu de cette réforme.
Et si l’entrepreneuriat constituait la clef de voûte, pour le financement des retraites ? Les contrats Madelin, associés au régime général constituent de fait, deux leviers financiers permettant d’obtenir des rentes au moment de l’arrêt de son activité. Et de surcroît, la création d’entreprise permet de contribuer économiquement, à la solidarité nationale, en sus d’être créatrice de valeur et d’emplois…

Édito de la rédaction – 14 novembre 2022
Les fonds tricolores continuent d'y croire
Tous les acteurs économiques sont unanimes : cette période d’incertitudes, associée à une situation géopolitique on ne peut plus complexe, fragilisent chaque jour les entreprises tricolores. La tension sociale, qui s’est traduite par le blocage des raffineries ou encore des transports en commun, vient s’ajouter au lot de défis quotidiens portés par les dirigeants français… Toutefois, une lueur d’espoir semble poindre le jour, avec des fonds tricolores tels que Tikehau Capital ou encore BPIFrance qui continuent d’investir dans l’économie française. Certes, ils sont plus frileux et sélectifs quant à la qualité des dossiers. Toutefois, si l’équipe managériale portant l’entreprise est suffisamment forte, et si le business model de l’entreprise apporte une véritable transformation dans son secteur, il y a de fortes chances de pouvoir lever des fonds afin de poursuivre son développement. Plus que jamais, le concours de tous est capital, pour continuer d’y croire.

Édito de la rédaction – 04 août 2022
Un été agité, sous fond de récession

Édito de la rédaction – 08 novembre 2020
America Great Again : victoire des démocrates à la Maison Blanche
Les élections américaines qui viennent de s’achever, mettent en avant une lueur d’espoir parsemée de fierté pour la majorité des américains. Si la page Trump n’est pas tout à fait tournée -et pour cause, la passation de pouvoirs aura lieu le 20 janvier prochain- il n’en demeure pas moins qu’une nouvelle ère se dresse sur le continent américain.
Tout d’abord, malgré la pandémie, le taux de participation a atteint des records avec près de 66%, soit plus de 239 millions de voix; un score jamais égalé depuis l’élection du président William McKinley en 1900.
Ensuite, des avancées significatives dans certains états clefs, notamment au Nevada, en Arizona, ou encore en Géorgie. Le 7 novembre après-midi, les grands médias américains (CNN, Fox News) donnaient Joe Biden pour vainqueur de l’élection présidentielle avec un score de 290 électeurs, contre 219 pour Donald Trump. L’avance était déjà acquise pour le candidat démocrate et le sentiment de satisfaction des électeurs se faisait déjà ressentir dans les rues américaines.
La mandature Trump a laissé des traces, non seulement son incapacité à reconnaitre une crise sanitaire majeure entrainant dans son sillage de nombreuses victimes; mais également ses nombreux conflits « diplomatiques »; dont il exprimait fièrement ses prises de position sur Twitter, au détriment d’une image présidentielle pourtant capitale.
Où est donc passé l’homme d’état ? Le maître du navire ? Le Chef d’Etat capable de s’adresser à la Nation avec grandeur et force, tout en rassemblant les idéologies pour le bien commun.
Non Donald Trump était loin de tout ça, il confondait l’évolution digitale et l’abus des réseaux sociaux, la fonction présidentielle avec la télé-réalité et avait pour seule arme les rapports de force. Aucune habilité en négociation, aucun sens du consensus… »Je décide, je tweet et c’est ainsi ». Il en oubliait les enjeux géopolitiques majeurs notamment au Moyen-Orient, ajoutant de l’huile sur le feu en permanence.
Les américains consternés, attendaient davantage de sécurité et de maitrise de la pandémie du Covid19 et la communauté internationale un leadership, et le sens du bien commun de la part d’un homme siégeant au G20 et à l’OTAN. Les USA sont encore capables de renverser l’échiquier mondial.
Joe Biden arrive au bon moment. A l’heure actuelle, il est encore trop tôt pour déterminer s’il sera l’homme de la situation mais ce qui est certain, c’est qu’il réconciliera la fonction présidentielle avec le peuple et redonnera ses lettres de noblesse à une Nation qui compte.
Céline Valensi
Édito de la rédaction – 09 mai 2013
Le « Made in France » : une stratégie gagnante
Le «Made in France» poursuit sa conquête des marchés internationaux, par ce slogan qui véhicule à lui seul, l’excellence et le savoir-faire à la Française, que bien des pays nous envient.Les entreprises Françaises ont vite compris qu’un discours axé sur ces valeurs leur permet d’accroître considérablement leur potentiel de développement, en particulier à l’export. Le groupe LVMH utilise ainsi cette identité pour ses différentes marques et mise pour la branche vins et spiritueux du groupe, sur une production totalement tricolore, appuyée par discours axé sur la rareté, le prestige, le savoir-faire et la tradition.
Cette stratégie a été payante puisque la division a enregistré une évolution de près de 100% de son CA en dix ans. La gamme de produits originaires de France est vendue à plus de 93% à export. « Ce n’est pas le fruit du hasard, nous considérons que nous devons défendre un certain art de vivre à la française dans tous les marchés où nous sommes présents », a précisé Christophe Navarre, président de Moët Hennessy.
Ces produits dont la fabrication ne risque pas d’être délocalisée de sitôt sont essentiellement élaborés en Champagne et à Cognac. Deux régions fortement exportatrices, où le leader mondial du luxe fait bonne place. « Les consommateurs chinois ont soif de marques qui leur offrent une forte reconnaissance sociale. C’est pourquoi le cognac s’y vend aussi bien, permettant à Hennessy d’y doubler ses prix en cinq ans. » a confirmé M.Navarre.
Céline Valensi